Le ténor s'illustre principalement dans l'opéra bouffe. Il participe au Buovo d'Antona de Traetta à Venise en 1759, sur un livret de Goldoni. Une certaine Caterina Ristorini l'accompagne dans cette production comme dans d'autres : il s'agit de sa sœur. On retrouve les Ristorini à Bologne en 1762 pour La Bella Verità de Piccinni, là encore comédie de Goldoni.
Ristorini reparaît à Venise en 1763-64 pour des pièces de Rust, Perillo et Boroni.
Le chanteur est engagé comme second ténor à Vienne, où il crée notamment L'Olimpiade de Gassmann avec Tibaldi et son épouse Rosa Tartagliani et les castrats Guadagni et Fabris. Il fait aussi partie d'une troupe italienne active en Pologne autour de 1765, où il chante Il Mercato di Malmantile de Fischietti. La troupe de Varsovie est alors dominée par la basse Del Zanca, mais elle compte aussi Domenico Poggi, et la sœur de G.B., Caterina. L'ensemble demeure un certain temps sur place, où la rémunération est intéressante.
On le retrouve encore dans la Sérénissime en 1772-73 dans Il Tamburo notturno de Paisiello et Le Nozze disturbate de Naumann. En 1775, c'est sous le nom de Johann Baptist qu'il paraît à Copenhague, toujours dans le genre léger ; il chante par exemple Anfossi.
Ristorini effectue ensuite un long séjour à la cour de Catherine de Russie, arrivant semble-t-il à peu près en même temps que la diva Anna Davia à la fin des années 1770. En 1782, Ristorini fait encore partie de la troupe italienne de l'impératrice à St-Péterbourg, en tant que primo buffo di mezzo carattere à égalité avec le ténor Jermoli. Cette même année, il interprète Dal finto il vero de Paisiello, le maître de chapelle. Concernant d'autres productions, on ignore si le ténor mentionné sur la partition désigne Ristorini ou le jeune Matteo Babbini.
Il est réengagé en Russie vers 1787, un an et demi après l'expiration de son premier engagement, en même temps que le soprano Domenico Bruni. En 1788, il donne ainsi La Felicità inaspettata, cantate de Cimarosa.
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