Natif de Heldenberg, le ténor Hartig commence par se former dans la région de Darmstadt, puis au séminaire jésuite de Mannheim à partir de ses 13 ans. Se tournant brièvement vers le droit à Mayence (1768-1770), il se laisse convaincre de rejoindre la troupe de Theobald Marchand.
Il apparaît ensuite à Mannheim, où il est élève du grand Anton Raaff, un des meilleurs ténors européens. Hartig est repéré à partir de 1772 et se fraie un chemin dans les productions d'opéra italien ou allemand. On l'engage officiellement à la chapelle en 1774.
Dans une reprise d'Alceste de Schweitzer, il interprète Admet en 1775. L'année suivante, il participe à deux adaptations d'opéras-comiques de Grétry, et reprend Ali dans Zemira e Azor, rôle créé par le baryténor Martin. En général, Hartig reste néanmoins second ténor après Raaff, notamment dans l'opéra sérieux. Pressenti pour créer Rosamunde de Schweitzer il ne chante finalement pas le rôle, l'opéra étant créé deux ans plus tard.
En effet, en 1778, la cour déménage à Munich, et Hartig est du voyage. En 1780, Hartig, Raaff, les Wendling et la basse Zonca y chantent Telemaco de Grua. La même année, de retour à Mannheim, le ténor chante encore une action dramatique à Mannheim, Laodamia de G.B. Verazi.
Installé à Munich, Raaff s'étant retiré, Hartig est premier ténor notamment à Semiramide de Salieri (1782), Tancredi de Holzbauer (1783), Armida abbandonata de Prati (1785), La fiera di Venezia (1786)... En 1787 puis 1788, on donne Castore e Polluce de Vogler. Il chante avec les castrats Dal Prato et Bologna, et la jeune Elisabeth Wendling.
Gustav Schilling et d'autres sources du XIXe indiquent qu'en 1797, le ténor est engagé à Stuttgart, et brille notamment comme Belmonte de Mozart. Le même précise que Hartig rentre à Mannheim pour se soigner et meurt dans une profonde mélancolie en 1802, tandis que d'autres sources font survivre Hartig jusqu'en 1819.
Sa fille Johann Hartig-Koch devient également cantatrice.
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