En 1745, il s'illustre dans une page de circonstance signée Manna aux côtés de Caffarelli, Manzuoli et des divas Astrua et Camati. On retrouve le ténor une première fois à Rome, puis il se produit de nouveau à Naples en 1747 et 1748.
Au fil des années 1750, Litterio paraît très régulièrement à Rome. Dans Ifigenia in Aulide de Jommelli (1751), il est principal ténor (Agamémnon) face à l'Iphigénie du soprano Ricciarelli et l'Achille du soprano Potenza. On le retrouve les années suivantes dans des pages de Scolari, Traetta, Jommelli... En 1755-56, il est encore à Rome pour Antigono de Gluck, avec Mazzanti et l'un de ses partenaires réguliers, le soprano Belardi. Il se produit aussi à Milan en 1754, avec les sœurs Mattei, puis à Bologne, mais retrouve Rome où il donne par exemple Melite riconosciuta de Galuppi en 1759, avec encore le castrat Belardi, mais aussi Antonio Goti.
Ferrari est également compositeur de musique sacrée : il officie à la prestigieuse chapelle royale de Naples où il est élu à l'unanimité en 1758, en même temps que le soprano Conforti. Sa carrière de théâtre semble alors achevée, mais il apparaît néanmoins en 1765 dans une œuvre sacrée d'Arena avec divers collègues de la chapelle (Caffarelli, Santi Barbieri, Aprile, Tolve...), et l'année suivante dans un oratorio donné à Cava. |