Ce ténor voir le jour à Rome où se déroule l'essentiel de sa carrière.
En effet, dès ses vingt-trois ans il est admis au sein du collège pontifical et se produit alors avec les meilleurs chanteurs de son temps. On l'entend également à l'église Saint-Louis-des-Français. En 1627, on l'envoie à Parme pour les noces du duc : le nouveau théâtre Farnèse est inauguré l'année suivante avec Mercurio e Marte de Monteverdi, où Bianchi accompagne notamment Settimia Caccini. Il accompagne son collègue le castrat soprano Ferrotti à Monterontondo pour se produire pour Taddeo Barberini ; l'année suivante, les deux chanteurs se retrouvent pour Il Sant'Alessio de Landi. Il chante également dans Erminia sul Giordano en 1633 et la Santa Teodora de Marazzoli pour le carnaval 1635, et deux ans après prend part au merveilleux Palazzo incantato d'Atlante de Luigi Rossi.
C'est néanmoins sa carrière à la chapelle Sixtine qui l'occupe principalement. Il y occupe les postes de pointeur, puis de maître de chapelle en 1644, avant son Jubilée de 1650, célébrant ses vingt-cinq ans de service. Le chanteur est encore invité par le pape à Castelgandolfo en 1657, avec les castrats Palombi, Argenti et la basse Nicolini, tous piliers de l'effectif pontifical.
Considéré comme un grand ténor à son époque, on le classerait aujourd'hui parmi les barytons, à entendre son rôle dans l'opéra de Landi. Ce dernier lui confie de grandes scènes pathétiques. |