EN 1772, Palmira est sur les planches des Fiorentini à Naples, avec Rachele D'Orta. Deux ans plus tard, elle y est encore, avec les Casaccia, par exemple pour Gelosia per gelosia de Piccinni. Barbara Sassi est aussi à l'affiche ; il s'agit sans doute d'une proche. Elles sont encore ensemble sur scène en 1775, toujours à Naples, et encore avec Rachele D'Orta. La Sérénissime accueille les Sassi en 1777-78 au San Moisè pour le dramma giocoso.
L'opéra sérieux lui convient également : Palmira se produit avec Marchesi et le ténor Scovelli à Venise en 1777.
On l'entend au San Benedetto de Venise en 1778 avec le castrat Consoli dans Vologeso de Rust et un opéra de Schuster. En 1779, la soprano paraît à Pise avec le couple Ansani ainsi qu'Aprile, comme seconda donna, puis retrouve Venise avec les ténors Prati, Desirò et le castrat Roncaglia, notamment dans des pages d'Alessandri et Bianchi. Sassi a de nouveau Desirò comme partenaire à Padoue en 1780 dans Le Nozze in contrasto de Valentini. Toujours seconda donna, la soprano est à nouveau au San Benedetto en 1782, avec Sartorino, et à Brescia la même année pour l'opera buffa. En 1785, Palmira est avec son époux, le ténor Santi Nencini, à la Scala de Milan pour des pages bouffes signées Gazzaniga, Salieri et Rust.
Palmira et son mari se rende en Hongrie, où elle remplace Costanza Valdesturla entre 1785 et 1790 dans la troupe de Haydn. Malgré son expérience, elle laisse l'opera seria à la Bologna et à la Delicati, et ne paraît que dans le genre léger comme Le Astuzie di Bettina de Stabinger, avec Braghetti, la basse Bianchi ou encore Polzelli. Barbara Sassi est également dans la troupe, et chante par exemple I Finti Eredi de Sarti avec sa sœur et d'autres fidèles de la cour, comme Dichtler.
De retour en Italie, la soprano chante comme prima buffa assoluta à Plaisance. En 1796, elle est de retour à Milan comme première chanteuse bouffe et interprète notamment Il Convito de Cimarosa. |