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Caterina GALERATI

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Soprano originaire de Venise, dont la carrière débute dans les premières années de XVIIIe siècle.
En 1702, Galerati se trouve à Rome pour une pastorale de Bencini donnée en privé au palazzo Bonelli avec les sœurs De Piedz et le castrat Betti. Elle continue sa carrière à Sienne, avec la Scarabelli, et Florence avec le diva Anna Maria Torri-Cecchi dans Ariovisto de Perti. On la retrouve en Tomiri du Farnace de Caldara à Venise dès 1703, avec le castrat Carboni.
Galerati se produit énormément à Naples entre 1704 et 1707 où elle un pilier du San Bartolomeo et interprète des pages d'Aldrovandini et Mancini, notamment Idaspe avec Nicolino, dont c'est l'une des pages à succès. On la retrouve surtout dans des rôles masculins avec Maria De Piedz ou encore Livia Nannini et le castrat Gizzi : elle campe par exemple le rôle éponyme de Candaule in Lidia de Sarro ou Alessandro il grande in Sidone de Mancini. Après une parenthèse à Dresde où on l'entend dans Gli Amori di Circe con Ulisse de Badia (avec l'épouse du compositeur et le contralto Ballarini), la soprano retrouve Naples de 1710 à 1712. Elle y interprète Orefice, Mancini, Scarlatti et le jeune Porpora avec le castrat Tempesti et la contralto Albertini, toujours dans des rôles masculins. L'automne 1712 la mène à Gênes où elle paraît avec Senesino et le castrat Pietro Casati.

Caterina Galerati est à Londres dès 1713-14 où elle débute dans le pasticcio Dorinda, et se fait entendre dans l'une des nombreuses reprises de Rinaldo de Haendel, où elle chante Goffredo face au Rinaldo de la contralto Barbier et à la basse Zanoni en Argante. Elle prend part à d'autres des pasticci alors proposés à Haymarket, souvent en habits masculins. On suppose que c'est elle qui chante les quelques mesures d'Orgando dans Amadigi, en 1715, avec Vico et Nicolino ; mais lorsque la prima donna Robinson tombe malade, elle la remplace le temps de quelques représentations, ce qui explique probablement certains airs alternatifs dans la partition d'Oriana.
La soprano retrouve ensuite l'Italie, se produisant par exemple à Milan en 1718.
Pour la nouvelle troupe de Haendel, Galerati retrouve Londres et commence par créer Tigrane dans Radamisto en avril 1720, puis Fraarte dans la seconde version de décembre avec Senesino et Maddalena Salvai, nouvellement arrivés de Dresde. On l'entend aussi dans Numitore de Porta. Galerati chante en même temps dans Astarto de Bononcini, dans une version fortement modifiée par rapport à l'original romain de 1714. L'année suivante, elle participe notamment au Muzio Scevola signé de plusieurs compositeurs. Sa trace est ensuite perdue.

Mitilene, regina dell'Amazzoni Armidoro G. De Bottis 1707 Naples
> duetto Io piango - Io peno C. Bartoli, ensemble Jupiter dir. T. Dunford – Amazone, CD Erato 2021
Il Ritorno di Ulisse alla patria Telemaco G. Porsile 1707 Naples
> airs Aprite Cirene i lumi * Fiero sdegno * Mi preparo a trionfar N. Balducci, Dolci affetti dir. D. Laurin – Castrapolis, CD Bis 2022
Radamisto [1] Tigrane G. F. Haendel 1720 Londres
  L. Cherici, Il Complesso barocco dir. A. Curtis – CD Virgin classics
Astarto [2] Agenore G. Bononcini 1720 Londres
  G. Gogliozzo, orchestra dell'incontro musicale di Romani dir. F. A. Biondi – retransmission radio, Rome, 1976
Radamisto [2] Fraarte G. F. Haendel 1720 Londres
  M. Frimmer, orchestre baroque de Fribourg dir. F. McGegan – CD Harmonia Mundi 1993
E. Rae-Magnuson, La Scintilla dir. W. Christie – captation de représentations à Zurich, 2004