On découvre la contralto romaine dans les opéras bouffes de Naples en 1740 et 1741, par exemple dans La Violante de Logroscino avec la basse Giacomo D'Ambrosio familière de ce répertoire. Landi chante Il Flaminio de Pergolesi et La Finta Cameriera de Latilla à Sienne en 1742 (et cette dernière œuvre encore à Prato en 1746) avant de se consacrer exclusivement à l'opera seria.
Dans La Semiramide riconosciuta de Terradellas à Florence en 1746, elle est seconda donna avec le soprano Triulzi et le ténor Basteris. On l'entend dans pas moins de cinq productions au Sant'Angelo de Venise en 1746-47, au sein de distributions assez modestes. Artemisia poursuit en passant par Padoue, Cesena, Pavie (bref retour au buffo avec le jeune ténor Tibaldi), Crémone, Brescia (prima donna, p.ex. Andromaca de Lampugnani) ou encore Lucques, Venise (San Moisè) à nouveau en 1752... Sa carrière semble circonscrite à quelques théâtres du Nord souvent modestes (Lodi, Pistoia, Crémone, où elle s'impose parfois au premier plan, comme dans Semiramide riconosciuta de Lampugnani à Gênes en 1753 ou Il Re pastore de Perez à Crémone en 1756. Landi est ensuite repérée à Florence : 1760-61 (secondo uomo), avec une apparition à Montepulciano en1762 (primo uomo d'Artaserse). Dernière prestation connue : L'Amore in musica de Boroni en 1766 avec le ténor Caribaldi et Giovanni et Costanza Baglioni.
Certaines sources rapprochent la Teresa Lanti (surnommée Bellino) évoquée par Casanova d'Artemisia Landi. |