Soprano natif de Jesi.
C'est en tout cas à Rome qu'il fait ses débuts en 1747 ; il chante ensuite en Italie pendant cinq ans, par exemple dans une modeste production d'Antigono de Hasse à Fermo, en 1748.
Tonarelli est engagé à la cour de Mannheim, alors un des centres musicaux européens les plus réputés, et s'y produit comme primo uomo plus d'une douzaine d'années, à partir de 1753. Avec les fameuses Wendling, le ténor Sarselli et la basse Giovanni Battista Zonca, il participe à la création de nombreux opéras dont on peut distinguer Ippolito e Aricia d'Holzbauer (1759), Demetrio (1753, reprise) et Cajo Fabrizio de Jommelli (1760), Sofonisba de Traetta (1762), et Oreste dans Ifigenia in Tauride de De Majo (1764). Il se produit également en Italie durant cet intervalle, et crée Ricimero de De Majo à Rome en 1759, avec Giovanni Belardi.
Après son long séjour allemand, Tonarelli trouve plusieurs excellents engagements en Italie, notamment à Bologne (Ezio de Galuppi en 1768), Florence, Venise et Naples avec la Teyber, puis Turin en 1770-71, avec la Girelli, qui l'accompagne dans un opéra de Platania puis Annibale in Torino de Paisiello. Il se produit ensuite à Gênes en 1772.
La voix de Tonarelli est celle d'un vrai soprano, assez aigu, et parfaitement agile : tant Paisiello que De Majo lui écrivent des airs complexes, avec instruments obligés, mais aussi des pages sentimentales cantabile. |