Domenico Palombi se distingue comme chanteur à Saint-Louis-des-Français en 1634, à Rome. Il est l'élève de Carissimi, comme nombre des meilleurs chanteurs de la ville.
Entré au service de l'empereur Ferdinand III à Vienne, il fait partie des sopranos les mieux payés, sensiblement mieux que son collègue Del Pane mais moins bien que Baldassare Ferri et Domenico Sarti, ou même le grand ténor Giovanni Felice Sances. Il demeure en Autriche de 1637 à 1642. Il écrit à son maître Carissimi pour se faire envoyer un miserere à donner à Vienne, en 1639.
De retour à Rome, il intègre la chapelle pontificale en 1646 et devient l'un des sopranos les plus en vue. On l'entend encore à Saint-Louis-des-Français (en 1647 ou encore 1660 avec Fede, Cerruti et Navarra). En 1656, chez Barberini, il incarne l'Innocence dans La Vita umana, oratorio de Marazzoli dans lequel brillent aussi Del Pane et Buonaventura Argenti.
Le soprano exerce diverses fonctions auprès du collège pontifical, mais manque partiellement à ses devoirs de pointeur, ce qui lui vaut quelques difficultés en 1657, rapportées par son collègue contralto Liberati. Il est également chanteur du chœur du collège germano-hongrois de Carissimi entre 1670 et 1673.
Rodomonte se déclare également peintre, de l'école de P. da Cortona. |