Ce castrat soprano se distingue essentiellement à Vienne dans les années 1720 et 1730. Il n'y a aucune trace de prestations en Italie !
Il intègre la chapelle impériale en 1716, époque où Genovesi et Vincenzi règnent sur les pupitres des sopranos.
En 1722, il incarne Junon dans Le Nozze di Aurora de Fux qui réunit pas moins de dix solistes prestigieux de l'effectif viennois, dont la contralto Anna Ambreville, le ténor Borosini, la basse Praun ou encore les castrats Casati et Orsini.
Alors que le temps passe, Fux le reconnaît comme le meilleur soprano après Genovesi (lettre de 1733), si bien que Monteriso se fait de plus en plus présent y compris au théâtre. Il crée donc certains des tous premiers rôles métastasiens mis en musique par les maîtres de chapelle locaux, comme Annio dans La Clemenza di Tito (Caldara, 1733), Teagene dans Achille in Sciro (Caldara, 1736), la Fortune dans Il Sogno di Scipione (Predieri, 1738), la Clémence dans Astrea placata (Predieri, 1740). Giuseppe participe évidemment aux autres créations, dont La Pazienza di Socrate (Caldara et Reutter, 1731) dans le rôle de Platon, Alessandro in Sidone d'A. M. Bononcini (1737) et Perseo de Predieri (1738). Il se présente avec le vétéran Orsini, le ténor Borghi, la prima donna Theresia Holzhauser, ou encore le jeune soprano Salimbeni ou son remplaçant Monticelli.
Monteriso paraît aussi à Prague à plusieurs reprises, et avec succès.
Les productions viennoises sont moins bien documentées dans les années 1740, mais il est probable qu'il continue de contribuer un temps à l'éclat des scènes impériales. Son nom figure dans la liste des sopranos de la chapelle jusqu'en 1769.
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