On sait peu de choses sur le soprano florentin Gasparo Geri.
Il est repérable dès 1710 à Gênes, et l'année suivante à Ancône, dans de petits rôles. En 1713, il est à Ferrare et chante Aniceto dans Lucio Vero d’Albinoni, avec Nicolino et la basse Boschi. Après des prestations à Florence, Livourne et Plaisance, on l'entend à Venise en 1716, par exemple dans Il Germanico de Pollarolo, avec Andrea Pacini et le couple Fabri. Il chante au théâtre Capranica de Rome en 1716-17, dans Il Trace in catena et Pirro de F. Gasparini. Toujours à Rome, il crée Arsace dans Berenice, regina d’Egitto de D. Scarlatti et Porpora, avec Gizzi, Scalzi et Fabri, ainsi qu'Adrasto dans Telemaco d’A. Scarlatti.
La saison suivante, Geri est à Mantoue où l’on connaît ses prestations dans divers rôles de Vivaldi en retrait dramatiquement mais dotés d’une musique flatteuse et virtuose, surtout dans Tito Manlio. Il devient le protégé du prince local.
On le repère ensuite sur diverses scènes italiennes, certes pas de tout premier plan, comme Pesaro, Livourne en 1726 avec Teresa Pieri, pour un opéra de Lotti, ou Pérouse en 1728-29.
En 1731, il participe à L'Enrico à Florence, retrouvant les castrats Baldini et Albertini. C'est visiblement à Florence qu'il termine ses jours.
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R. Milanesi, Concerto de’ Cavalieri dir. M. Di Lisa – retransmission de concert, Amsterdam 2022
M. Martinez, Balthasar-Neumann-Ensemble - dir. T. Hengelbrock – retransmission de représentations à Schwetzingen, 2005
S. Kermes, Musiche nove dir. C. Osele – Colori d'Amore, CD Sony 2010 |