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Vincenzo Dati se fait d'abord remarquer à Plaisance dans L'Ercole trionfante en 1688 ainsi que l'année suivante dans Amore spesso inganna de Sabadini, avec les basses Benigni et Cativelli ainsi que la célèbre Musi. Il retrouve la même troupe à Parme pour donner aussi Dioniso siracusano de Perti. Dati s'illustre lors d'un des événements musicaux majeurs de l'époque, en 1690, avec les festivités organisées à Parme pour les noces princières, jouant un petit rôle dans Il Favore degli dei de Sabadini, où défile la fine fleur du chant de l'époque : Anna Cecchi-Torri, Barbara Riccioni, la basse Borrini, les castrats Ballarini, De Grandis, Siface, Cortona, les chanteurs comiques Benigni et Predieri... Notre contralto retrouve encore Plaisance en 1691, 1692 et 1693, passant entre-temps à Parme et Fabriano.
En 1694, Dati participe à Irene de Pollarolo à Venise, où le compositeur règne pendant près de dix, avant l'arrivée de Gasparini. Il chante alors avec la fameuse Scarabelli, mais aussi les castrats Ballarini et Urbani, ainsi que le vieux Bovi. En 1696, Dati est à Rome au Tor di Nona dans Furio Camillo et Penelope la casta de Perti, avec les castrats Ferrini et Cavaletti. Le livret le décrit : dell'Altezza reale di Savoia.
Vincenzo Dati possédait une voix de contralto.