Sa carrière semble passer d'abord par Rome, d'où viennent la plupart des excellents chanteurs de l'époque. Ainsi, en 1639, il chante pour Antonio Barberini dans une commedia donnée à l'ambassade de France. Cette année-là et la suivante, il se produit comme soprano à Saint-Louis-des-Français, où il obtient un poste fixe.
En 1643, Il Monello est à Venise pour chanter La Finta Savia de Laurenzi (plusieurs compositeurs font la musique) avec l'une des premières divas des théâtres, la grande Anna Renzi.
On retrouve le castrat dans la cité impériale d'Innsbruck, en Autriche, sous la houlette du maestro et chanteur Cesti. Il se trouve au service de la cour depuis 1653 au moins, et loge avec la basse G.C. Donati. Il figure au premier rang des distributions, et crée notamment Selino dans L'Argia, avec les castrats Pancotti, Sabbatini, G. M. Donati etc. Il y retrouve également Anna Renzi. Les distributions d'origine ne sont pas conservées pour toutes les œuvres, mais en tant qu'élément clé de la troupe, on peut raisonnablement postuler que Bombaglia prend aussi part à La Dori, notamment, dans l'un des principaux rôles masculins, ainsi qu'à d'autres pages de Cesti. On sait qu'il chante aussi dans Cleopatra et/ou la reprise du Cesare amante, en 1654, avec comme vedette invitée le castrat Melani (finalement remplacé par la Renzi). Peu après 1660, néanmoins, il est remercié. Son collègue local Viviani lui dédie une pièce pour cordes.
Bombaglia chante pour Éléonore d'Autriche à Vienne entre 1664 et 1667. En 1665, il participe à la Circe de Ziani (rôle d'Egle).
On le retrouve à Plaisance en 1669 pour Coriolano de Cavalli, dans un rôle féminin comique, avec Tomaso Bovi, mais aussi la basse Fontana, le castrat Cioni et la célèbre cantatrice Coresi.
Le rôle de Selino révèle une voix plutôt grave de mezzo-soprano, et c'est également ainsi que le définit Ziani dans une lettre élogieuse. |