En 1792-93, il participe à la saison inaugurale de la Fenice de Venise, avec Marianna Sessi, le ténor David, Pacchierotti et la Banti. On l'entend par exemple dans Tarara de Bianchi. Il passe par Modène en 1795-96, pour chanter La Cleopatra de Nasolini avec une Ferrarese en bout de course et le castrat Sassaroli. Il se produit à Florence dans un opéra de Gnecco avec le ténor Lazzarini, mais les Autrichiens envahissent la ville le même soir... On l'entend aussi à Reggio Emilia, Ferrare. En 1802, la basse est encore dans ce théâtre aux côtés du castrat Martini et de Babbini, pour un opéra de Zingarelli et d'autres œuvres de G. Farinelli et Bertoni. Il retrouve ensuite la Banti à Bologne, et Florence en 1805. C'est à Naples avec la Correa et Velluti qu'il chante en 1807-08. Il est encore au San Carlo au moins jusqu'en 1810, notamment pour incarner Publio dans La Clemenza di Tito de Mozart, avec ses partenaires réguliers Marianna Sessi et Crivelli. On donne aussi des pages de Tritto, Cimarosa, De Luca, Cordella, Paisiello (un opéra bouffe, cette fois, I Pittagorici) ou encore Mayr.
En 1811, il paraît à Rome dans Baldovino de Zingarelli et la première locale du Don Giovanni de Mozart, dans lequel son Commandeur paraît néanmoins bien fatigué et incertain.

Zambelli est un des meilleurs exemples de la manière dont les basses de l'époque réussissent à retrouver les faveurs de l'opera seria, et ne sont plus confinées au genre comique. Même si les rôles dévolus aux basses restent encore modestes, la passion pour les ténors et la disparition rapide des castrats laissent plus de place aux voix naturelles dans le grand genre. Zambelli puis d'autres comme Michele Benedetti et Filippo Galli investissent cet espace que sauront occuper pleinement les Lablache et Tamburini qui suivront immédiatement après.